Le premier emploi de l’apostrophe peut être pathétique, quand le sujet la soutient et que la situation l’inspire ; elle est la compagne presque obligée de la prosopopée, mais elle touche souvent alors à l’emphase et à la déclamation.
Le sujet doit présenter les conditions suivantes : Être moral, ou du moins n’avoir rien de contraire à la moralité ; Ètre intéressant, c’est-à-dire, amuser, instruire ou toucher, et, s’il est possible, réunir ces trois qualités ou au moins deux d’entre elles ; Ètre fécond, c’est-à-dire susceptible de développements ; Ètre en rapport avec le talent et les forces de l’écrivain ; Prêter à la grâce ou à la puissance du style.
De ce premier point que je n’ai pu toucher ici que bien superficiellement, je passe au second, sur lequel je ne pourrai guères m’étendre davantage.
Déjà contre les Grecs plein d’un noble courroux, Le soin de votre fils le touche autant que vous : Il prévient leur fureur ; il lui laisse sa garde.