Mais était vraisemblable que ces membres dévisagés qui en restaient, c’étaient les moins dignes, et que la furie des ennemis de cette gloire immortelle les avait portés premièrement à ruiner ce qu’il y avait de plus beau et de plus digne ; que les bâtiments de cette Rome bâtarde qu’on allait à cette heure arrachant à ces masures, quoiqu’ils eussent de quoi tenir eu admiration nos siècles présents, lui faisaient ressouvenir proprement des nids que les moineaux et les corneilles vont suspendant en France aux voûtes et parois des églises que les huguenots viennent d’y démolir. » 1.
Les tropes tiennent donc la place des expressions propres, et cette réflexion est essentielle à retenir pour distinguer un trope des autres figures ou purement grammaticales ou purement oratoires. […] Tiens, s’écrie-t-il, il n’a plus de tête, et il ne me l’a pas dit . […] Celui qui, avant d’écrire, aura médité son sujet, sera doué d’une élocution abondante et facile, et quelquefois il pourra se dispenser de revoir son travail et s’en tenir au premier jet ; mais le plus souvent il faudra qu’il revienne sur ce qu’il a fait, qu’il compare de nouvelles tournures aux premières adoptées ; qu’il examine les effets d’arrangements et la cadence des phrases, et qu’il décide enfin, en appelant le goût à son aide, quelle est la manière la plus propre à rendre élégamment sa pensée.
Là, Hécube et ses filles, semblables à des colombes qu’une noire tempête a mises en fuite, étaient assises autour de l’autel, et tenaient embrassées les images de leurs dieux.
Mais il faut qu’elles ne nuisent point a la régularité de l’ouvrage ; qu’elles tiennent surtout au fond du sujet par quelque chose d’intéressant, et qu’elles soient plus ou moins étendues, selon leur plus ou moins de liaison avec le corps de l’histoire.