Le soleil brûlant, l’aigle impétueux, l’humble hysope, le cèdre superbe, le figuier stérile, toute la poésie, tous les tableaux de l’Écriture sont là. […] » Phèdre, dans la tragédie de ce nom, adresse au soleil, comme à l’auteur de sa race, cette saisissante apostrophe : Noble et brillant auteur d’une triste famille, Toi, dont ma mère osait se vanter d’être fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil, je le viens voir pour la dernière fois. […] et je vis, et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! […] Soleil, cache à ses yeux le jour qui nous éclaire ! […] Boileau, dans sa satire IXe, exalte ironiquement certains auteurs de son temps : Pradon, comme un soleil, en nos jours a paru.
Hâle, n. m. action du soleil, de l’air chaud.
Nous avons dit que chez l’homme et chez l’animal même la figure est belle par l’expression ; mais, quand vous êtes sur les hauteurs des Alpes ou en face de l’immense Océan, quand vous assistez au lever ou au coucher du soleil, à la naissance de la lumière ou à celle de la nuit, ces imposants tableaux ne produisent-ils pas sur vous un effet moral ?
Les bienfaits de la royauté À peine remarquons-nous l’ordre admirable du monde, et le cours si réglé et si utile du soleil, jusqu’à ce que quelque déréglement des saisons ou quelque désordre apparent dans la machine nous y fasse faire un peu plus de réflexion.