Ainsi le glaive fidèle De l’Ange exterminateur, Plongea dans l’ombre éternelle Un peuple profanateur, Quand l’Assyrien274 terrible Vit, dans une nuit horrible, Tous ses soldats égorgés, De la fidèle Judée275 Par ses armes obsédée, Couvrir les champs saccagés. […] Des vœux outrés, des projets vastes, Des rois vaincus par des tyrans, Des murs que la flamme ravage, Des vainqueurs fumants de carnage, Un peuple aux fers abandonné, Des mères pâles et sanglantes Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d’un soldat effréné.
Mais puisque sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat, qui sait mal farder la vérité.
Vous durez encore, places que l’art et la nature ont fortifiées, et qu’ils avaient dessein de démolir ; et vous n’avez tremblé que sous des projets frivoles d’un vainqueur en idée, qui comptait le nombre de nos soldats, et qui ne songeait pas à la sagesse de leur capitaine. » À des êtres métaphysiques qu’on personnifie : c’est ce qu’a fait Jean-Jacques Rousseau, dans cet endroit de son Discours sur les Lettres.
J’ai vu par sa valeur cent escadrons rompus ; Et, pour t’en dire encor quelque chose de plus, Plus que brave soldat, plus que grand capitaine, C’est… D.