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191. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

J’ai voulu de la science Pénétrer l’obscurité.

192. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

On laissa les sciences ; on parla des nouvelles du temps ; il décida sur les nouvelles du temps.

193. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Les arts, les sciences, la morale, les dogmes mêmes de la religion peuvent lui servir de matière. […] Le poëme didactique qui a pour objet la morale ou quelque science, demande un ordre plus exact, une méthode plus sensible, que celui où l’on traite des arts, soit libéraux, soit mécaniques ; parce que dans le premier, le poëte doit raisonner, discuter et approfondir sa matière. […] toujours, malgré nos remontrances, Heurter les fondemens de toutes les sciences, La grammaire, qui sait régenter jusqu’aux rois, Et les fait, la main haute, obéir à ses lois ! […] Les femmes d’à - présent sont bien loin de ces mœurs ; Elles veulent écrire et devenir auteurs : Nulle science n’est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu’en aucun lieu du monde : Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. […] Mes gens à la science aspirent pour vous plaire, Et tous ne font rien moins que ce qu’ils ont à faire.

194. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Le discours oratoire est le vaste champ où l’éloquence peut étaler ses plus grandes richesses les distribuant, néanmoins, d’une manière proportionnée au sujet qu’elle traite, et. au lieu où elle se montre ; soit que, dans nos temples, elle annonce aux peuples les vérités augustes de la religion, et qu’elle loue les saints et les héros ; soit que, dans le sanctuaire de la justice, elle défende la fortune, la vie et l’honneur des citoyens ; soit que, dans les sociétés littéraires, elle embrasse des objets relatifs aux sciences et aux arts ; soit qu’enfin, dans les assemblées des nations, ou dans les cabinets des rois, elle discute les intérêts des peuples et des souverains. […] » La victoire et la prééminence les flattent, c’est-à-dire, le plaisir d’exceller et de l’emporter sur leurs égaux en adresse, en science, en talents.

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