/ 170
103. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Il voit tout d’un coup le ridicule des hommes, et jamais personne ne remarqua plus promptement une sottise.

104. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

On n’est jamais si ridicule par les qualités que l’on a que par celles que l’on affecte d’avoir. […] quelle source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des mœurs, quelles images, et quel fléau du ridicule ! […] Les plus tristes spectacles sont assez souvent sujets aux contrastes les plus ridicules. […] Il est donc ridicule de ne pas sentir que c’est le Vice qui nous empêche d’être heureux par la vertu. […] Voilà de vos chrétiens les ridicules songes : Voilà jusqu’à quel point vous charment leurs mensonges.

105. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

395Les montagnes 396sont-en-travail-d’enfant : 397un rat ridicule naîtra d’elles. […] 399ce poete qui n’entreprend rien 400d’une manière ridicule : 401« Muse, dis (chante) à moi le héros, 402qui, après les temps (l’époque) 403de Troie prise, 404vit (observa) les mœurs et les villes 405d’hommes (de peuples) nombreux. » 406Il ne songe pas, lui, 407à donner la fumée après la lumière, 408mais la lumière après la fumée, 409afin d’étaler ensuite 410des merveilles éclatantes : 411 savoir, Antiphate et Scylla, 412et Charybde avec le Cyclope. […] Or, il ne signifie pas ici comblé d’honneurs, comme dans le vers 107 de l’épître Ire du livre Ier : Liber, honoratus, pulcher, rex denique regum ; car cette idée serait parfaitement ridicule, puisque là il s’agit des dignités, des honneurs accordés par le peuple.

106. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Ils ne mirent en vogue que des finesses équivoques, cajoleries et calineries félines, rodomontades et simagrées, baise-mains et révérences serviles, mensonges sophistiques, mièvreries, fadeurs galantes, parfums écœurants, en un mot les ridicules ou les vices d’une civilisation ingénieuse mais corrompue. […] C’est qu’il s’agit bien moins ici d’imiter que de rivaliser ; indiquons donc certains écueils à éviter, je veux dire les formes surannées, dont nous n’avons que faire, et une orthographe qui ne nous donnerait que le ridicule d’une physionomie gothique.

/ 170