Si vous négligez d’être au rang des courtisans, vous êtes dans celui des ennemis, et on vous écrase.
Les langues, à les analyser avec soin, ne sont presque toutes qu’un recueil d’images, que l’habitude a mises au rang des dénominations primitives, et qu’on emploie sans s’en apercevoir.
C’est un seul corps qui n’a qu’une pensée, qu’une âme ; une même ardeur, une même joie court dans les rangs ; les mêmes chants apprennent aux échos de ces monts la présence, la gaieté, la victoire de nos soldats : la victoire !
Mais on ne doit pas mettre au rang des pronoms le mien, le tien, le sien, etc. signifiant le bien qui nous appartient, ni les miens, pour dire mes proches, mes alliés.