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59. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

« Si mes propositions vous semblent pénibles et dures, n’est-il pas encore bien plus douloureux de penser que vos enfants, vos femmes seront traînés en esclavage et que vous êtes destinés à la mort ; tel est le sort qui malheureusement est réservé aux vaincus. » Traduit de César (Guerre des Gaules). […] Aulus Gabinius, tribun du peuple, avait fait une proposition tendant à conférer à Pompée le commandement de la guerre contre les pirates. […] On disait que cette proposition était inspirée à Memnon, par le désir qu’il avait de se perpétuer dans le commandement. […] « Si cette proposition ne te convient pas, alors fais-les mourir jusqu’au dernier, ne laissant même pas survivre un messager pour annoncer leur désastre. […] Aussi, je croirai plutôt vous devoir de la reconnaissance que mériter la vôtre, si vous ne repoussez pas mes propositions.

60. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Fait-on revenir les mots sur eux-mêmes dans deux propositions successives et opposées l’une à l’autre, l’antithèse prend le nom de réversion.

61. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398

Trouvé ayant répondu qu’il ferait la proposition, mais que le comité seul déciderait, ledit Maillet, après être venu me chercher à Villeneuve, où je n’étais pas arrivé, est revenu me chercher à Paris, d’où je partais, sans avoir l’habileté de me saisir sur le chemin, parce qu’il est trop distrait, c’est-à-dire trop occupé pour être habile ; et il m’écrit pour jeter son cri de détresse, et m’appeler à son secours2.

62. (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354

Malheur à qui ne seconderait pas de toute son influence les propositions et les projets de l’homme que la nation elle-même semble avoir appelé à la dictature ! 

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