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222. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Gresset s’en est souvent servi avec avantage : Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le monde ; Très rarement en devient-on meilleur : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur.

223. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Pour traiter ainsi les affaires publiques, l’orateur doit avoir acquis une connaissance profonde du passé, du présent, et par l’un et l’autre un regard pénétrant et prolongé dans l’avenir : du passé, les exemples et les autorités, monumens de l’expérience ; du présent, la constitution de l’état, sa situation actuelle, ses relations, ses intérêts, ses ressources, ses principes de droit public ; de l’avenir, les précautions, les espérances, les craintes, les obstacles, les mouvemens de la politique et ceux de la fortune à calculer et à prévoir, les révolutions à éviter, en un mot, la balance des événemens à tenir dans ses mains, et à faire pencher vers le parti qu’on se propose. […] N’ayant plus de besoins, jouissant d’un calme profond et d’une douce liberté dont la sagesse de mes livres m’apprend à faire un bon usage, qu’irai-je encore chercher parmi les hommes jaloux, trompeurs et inconstans ? […] Comment le juge pourrait-il s’irriter contre votre adversaire, si vous êtes vous-même froid et indifférent ; le haïr, s’il ne vous voit vous-même respirer la haine ; éprouver de la compassion, si vos expressions, vos pensées, votre voix, votre physionomie, vos larmes enfin, ne manifestent une profonde douleur ? […] Comment éprouver une émotion vive et profonde pour la faire naître dans les autres ?

224. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143

Vicit iter durum pietas… Le pieux Enée dut éprouver bien de la répugnance avant d’entreprendre ce voyage mystérieux, où tout offrait à l’imagination des choses effrayantes : ces forêts profondes et ténébreuses qu’il fallait traverser ; le Cocyte aux ondes noires et fangeuses ; le passage terrible de l’Achéron, dont les sombres bords sont pleins d’âmes errantes ; les monstres horribles qui gardent l’entrée des enfers, Cerbère avec ses trois gueules béantes, Briarée aux cent bras, l’affreuse Gorgone, l’hydre de Lerne ; enfin le Tartare avec ses divinités infernales : Pluton, Proserpine, les Euménides ;… puis ces milliers d’âmes infortunées qui habitent ces lieux pleins d’horreur et de désespoir.

225. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

J'ai dormi d’un profond sommeil à cause de la fatigue.

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