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139. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »

Nos grands orateurs sacrés, Bossuet et Fléchier, offrent un grand nombre d’exemples des effets admirables d’une harmonie majestueuse et sombre, heureusement placés dans des discours où tout respire la douleur.

140. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

[Notice] Né en 1632, à Pernes, dans le comtat d’Avignon, d’une famille d’artisans, Fléchier fut l’un de ceux qui, sous un roi habile à juger les hommes et à les placer à leur rang, se créèrent leur noblesse par leur supériorité personnelle et montrèrent que le mérite allait devenir en France le premier des titres.

141. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

Vous savez ce qu’il faut pour paraître marquis ;     N’oubliez rien de l’air ni des habits ; Arborez un chapeau chargé de trente plumes         Sur une perruque de prix ;     Que le rabat soit des plus grands volumes         Et le pourpoint des plus petits :         Mais surtout je vous recommande Le manteau d’un ruban sur le dos retroussé :         La galanterie en est grande ; Et parmi les marquis de la plus haute bande             C’est pour être placé.

142. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Rien d’étonnant ne s’attache à sa personne ; il n’est pas placé sur un vaste théâtre ; il n’est point aux prises avec les capitaines les plus habiles et les plus puissants monarques du temps ; il ne court point de Memphis à Vienne, de Cadix à Moscou : il se défend avec une poignée de citoyens sur une terre sans célébrité, dans le cercle étroit des foyers domestiques. […] Quand une lampe est placée au foyer d’un tel miroir, tous les rayons qui en émanent sont ramenés, par la réflexion qu’ils éprouvent sur les parois, à une direction commune ; leur divergence primitive est détruite ; ils forment, en sortant de l’appareil, un cylindre de lumière parallèle à l’axe du miroir.

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