À Londres, la place ou fut exécuté Charles Ier.
Rien n’est plus simple que de donner à chacune la place qui lui convient, de telle sorte que la première prépare la seconde, et que celles qui leur succèdent forment un enchaînement naturel.
On sera clair, si, en évitant d’introduire trop de personnages, et de surcharger son sujet d’incidents, on place chaque chose en son lieu, on met de l’ordre dans les idées et dans les expressions, on n’emploie que des termes, des tours qui soient propres, justes, sans équivoque et sans ambiguïté. […] L’élévation, la vigueur et la souplesse du génie, une imagination des plus vives, des plus brillantes et des plus fécondes, un enthousiasme toujours soutenu, une expression toujours pittoresque, une versification toujours harmonieuse, la grandeur des sentiments, la hardiesse des pensées, l’éclat des images lui assureront, tant que le goût de la belle poésie subsistera parmi nous, la place qu’il occupe à côté des plus grands poètes, et des lyriques les plus célèbres.
Je dis plus : égalez Vauban dans l’art de fortifier les places, Turenne ou Condé dans l’art de commander les armées ; gagnez des batailles, conquérez des provinces : toutes ces actions seront belles, sans doute, et votre nom passera à la postérité la plus reculée ; mais c’est à d’autres qualités que la gloire est réservée.