Mais, quand le moucheron terrasse le lion, c’est une autre affaire : alors l’enfant n’est plus lion, il est moucheron ; il apprend à tuer un jour, à coup d’aiguillons, ceux qu’il n’oserait attaquer de pied ferme.
Il semblait à son gré gouverner le tonnerre, Foulait aux pieds ses ennemis vaincus : Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus.
Le présent et l’avenir Les hommes passent comme les fleurs qui s’épanouissent le matin, et qui le soir sont flétries et foulées aux pieds.
Enfin, les bourreaux fatigués s’arrêtent1, la hache échappe de leurs mains : je ne sais quelle vertu céleste, émanée de la croix, commence à les toucher eux-mêmes ; à l’exemple des nations entières, subjuguées avant eux, ils tombent aux pieds du Christianisme, qui, en échange du repentir, leur promet l’immortalité, et déjà leur prodigue l’espérance.