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172. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Nous lisons aussi dans Molière : Je vous dis que mon fils n’a rien fait de plus sage Qu’en recueillant chez soi ce dévot personnage.

173. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

La Bruyère brille surtout dans ce genre de style, comme le prouve l’exemple suivant : « Cliton n’a jamais eu toute sa vie que deux affaires, qui sont de dîner le matin et de souper le soir ; il ne semble né que pour la digestion : il n’a même qu’un seul entretien : il dit les entrées qui ont été servies au dernier repas où il s’est trouvé, il dit combien il y a eu de potages, et quels potages ; il place ensuite le rôt et les entremets… C’est un personnage illustre dans son genre, et qui a poussé le talent de se bien nourrir jusqu’où il pouvait aller… Mais il n’est plus : il s’est du moins fait porter à table jusqu’au dernier soupir ; il donnait à manger le jour où il est mort.

174. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Il se rendit à Rome, où il trouva plusieurs grands personnages, disposés en sa faveur, moins pour l’élever, que pour abaisser Antoine, qui était à la tête d’un parti considérable.

175. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

La vertu la plus digne de louanges est celle de ces illustres personnages qui se dévouent pour les autres, et sans aucun intérêt personnel, à toutes sortes de peines et de périls. […] Mais dans quelles causes, pour quels personnages, et sur quel théâtre avaient lieu ces scènes et ces éclats ? Dans des accusations capitales, contre les premiers personnages de la république, devant le peuple romain. […] J’ai ri, me voilà désarmé, dit au théâtre un personnage dont le ressentiment ne résiste pas au comique du trait qui le fait rire. […] « Nous avertissons l’orateur, dit-il, de ne point user de railleries trop fréquentes, pour ne point faire le personnage d’un bouffon ; ni tirant sur l’obscène, pour ne point imiter les bateleurs ; ni pétulantes, ce qui ressent l’effronterie ; ni contre les malheureux, ce qui est inhumain ; ni contre le crime, de peur que le ris ne prenne la place de l’indignation.

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