Quelque perd e devant un, autre : quelqu’un,quelqu’autre. Entre ne perd e que dans la composition des mots : s’entr’aider, entr’ouvrir, mais on écrit entre eux, entre elles, entre autres, et non entr’eux, entr’elles, entr’autres. Jusque, perd e devant à, au, aux, ici : jusqu’à Paris, jusqu’ au ciel, jusqu’ ici.
Inspirés par des rancunes souvent mesquines, ou injustes, ses pamphlets, qui ont perdu l’à-propos des circonstances, représentent avec verve les mœurs politiques de la Restauration. […] Nous cherchâmes, tant qu’il fit jour, notre chemin à travers ces bois ; mais plus nous cherchions, plus nous nous perdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort noire. […] et puis, pour ne rien omettre de ce qui pouvait nous perdre, il fit le riche1, promit à ces gens pour la dépense, et pour nos guides le lendemain, ce qu’ils voulurent.
Une phrase mal divisée par les repos paraît hachée, et perd toute sa force. […] Ne perdons pas de vue que la sympathie est un des plus puissants moyens de persuasion. […] Si l’on pouvait ne le jamais perdre de vue, on éviterait de tomber dans bien des erreurs. […] Chacun de ces extrêmes est un écueil contre lequel le poète ne peut approcher sans se perdre. […] On a souvent demandé quel était le héros du Paradis perdu.
— Perd la couleur, choit aux pieds de Charlemagne, — immédiatement est morte. […] Notre imagination se perd dans ces espaces immenses que nous n’oserions limiter, et que nous craignons de laisser sans bornes. […] Nous nous perdons dans le petit aussi bien que dans le grand. […] — Oui ; péri, perdu, abîmé : que vous dirai-je de plus ? […] Il s’entretenait même souvent avec les dames, et ne comptait point pour perdu le temps qu’il donnait à leur conversation.