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289. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Ce sont de vives étincelles, d’éclatantes lueurs sorties du sein des ténèbres du paganisme, mais qui vont presqu’aussitôt se perdre dans ces mêmes ténèbres.

290. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Les mots qui ont une voyelle avant l’e muet final, tel que manie, punie, vue, perdue, rosée, brisée, boue, roue, plaie, vraie, etc., ne peuvent s’employer dans le corps d’un vers, que quand ils sont suivis d’un mot qui commence par une voyelle, avec laquelle l’e muet s’élide.

291. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Si l’action languit, tout est perdu : quelques belles situations ne suffiront pas pour faire vivre la pièce.

292. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Milton dit de Satan, dans le Paradis perdu : Il s’émeut, et semblable à l’instrument terrible, Qui recule au moment qu’il vomit le trépas, Il chancelle, il hésite, il recule d’un pas. […] On peut adresser ses regrets au corps inanimé d’un ami que l’on vient de perdre ; mais les adresser à ses habits, ou aux différentes parties du corps, comme si ces objets avaient une vie séparée, n’offrirait qu’une idée étroite et mesquine.

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