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212. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Bossuet se peint lui-même en faisant ici le portrait du grand Apôtre. […] Figures peintes par Lebrun et Mignard.

213. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Sûr de lui-même et du lendemain, Condé s’est endormi à Rocroi comme il eût fait à Chantilly, et Bossuet, pour le peindre, trouve des phrases aussi calmes, aussi reposées que le sommeil du héros ; la première qui s’éteint mollement avec l’adverbe final, l’autre qui se fond en quelque sorte dans les liquides dont elle abonde.

214. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

Je ne parlerai point ici de leur grâce ni de leur gentillesse ; je ne vous peindrai point ces minauderies enfantines, ce dos en voûte, cette queue ondoyante, et tant d’agréments divers, à l’aide desquels ils savent si bien nous intéresser à leur conservation.

215. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Les captifs, en tremblant, conduits en sa présence, Attendaient leur arrêt dans un profond silence : Le mortel désespoir, la honte, la terreur, Dans leurs yeux égarés avaient peint leur malheur.

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