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169. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

« Prêtez-nous donc toute votre attention, Messieurs, et bannissez les craintes qui pourraient vous rester encore ; car si jamais, dans une seule cause, vous eûtes à prononcer sur tous les gens de bien à la fois, sur tous les hommes animés d’un zèle courageux pour la patrie ; si jamais des juges, choisis dans les premiers ordres de l’état, eurent occasion de manifester, par des actions et par des suffrages, l’affection que leurs visages et leurs discours témoignèrent si souvent aux bons citoyens, c’est aujourd’hui surtout qu’elle se présente, cette occasion ; aujourd’hui que vous allez décider si nous serons condamnés à des larmes éternelles, nous les partisans sincères et constants de votre autorité ; ou si, persécutés si longtemps par les citoyens les plus pervers, nous devrons enfin le repos et le bonheur à votre équité et à votre sagesse ». […] Que Milon, ce défenseur intrépide des bons, cet irréconciliable ennemi des méchants, ait été constamment en butte aux orages, aux tempêtes soulevées, dans ces assemblées tumultueuses, par le vent des différentes factions, c’est ce que j’avais facilement prévu ; mais j’étais bien loin de croire que dans un jugement, dans un tribunal où siégent les principaux personnages des premiers ordres de l’état, les ennemis de Milon pussent concevoir l’espérance, je ne dis pas de consommer sa ruine, mais de porter la plus légère atteinte à sa gloire, par le ministère de juges tels que vous ».

170. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

De ses triomphantes années Le temps respectera le cours, Et d’un long ordre d’heureux jours Ses vertus seront couronnées. […] L’homme aux habits de lin se retire, et les six ministres de la mort reçoivent à leur tour l’ordre de frapper quiconque ne portera point le sceau de la fidélité.

171. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Aux ordres d’Andromaque ici tout est soumis ; Ils la traitent en reine, et nous comme ennemis. […] Cette construction, qui nous paraîtrait trop dure, était reçue au dix-septième siècle ; Boileau a dit de même dans le Lutrin : La déesse en entrant, qui voit la nappe mise, Admire un si bel ordre… 2.

172. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Bénéfice, en parlant du clergé, désigne une charge spirituelle accompagnée d’un certain revenu que l’église donne à un homme dans les ordres. […] Cet enfant est déjà un maître ; il commande, ses caprices sont des ordres !

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