Je t’offre, ami lecteur, au livre que voici, Du bon, du médiocre et du mauvais aussi.
Ici on offre le sacrifice adorable de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là on lui dresse une pompe funèbre où on s’attendait à lui dresser un triomphe.
Voyez comme il rend l’auditeur bienveillant, par l’éloge qu’il lui donne dès l’abord ; attentif, par la nouveauté de la forme, prise dans les lieux externes, et dans une circonstance fortuite qui offre le piquant de l’anecdote ; docile enfin et intelligent, par le parti qu’il tire de cette forme nouvelle pour amener avec clarté et dignité l’exposition de sa doctrine.
Vous ne vouliez que changer, vous aurez amélioré, et la révision vous aura révélé une idée qui ne s’était pas offerte d’abord.