Une nouvelle littérature commence, qui déjà remplace à peu près et bientôt remplacera entièrement l’âge classique, littérature appropriée à notre temps et à nos mœurs, expression de la démocratie, mobile comme elle, violente dans ses tableaux, hardie ou négligée dans les mots, plus soucieuse du succès actuel que de la renommée à venir, et se résignant de bonne grâce à vivre moins longtemps pourvu qu’elle vive davantage dans l’heure qui passe ; féconde et inépuisable dans ses œuvres, capable de fournir à la consommation de tout un peuple, renouvelant sans cesse ses formes et essayant de toutes, voyant naître et mourir en un jour ses réputations les plus brillantes ; mais aussi riche, plus riche peut-être en talents divers que tous les siècles qui l’ont précédée ! […] Chaque année, chaque mois doit suffire à son œuvre. […] À l’œuvre ! la machine souffle, la roue tourne, à l’œuvre ! […] Les œuvres individuelles périront, l’œuvre générale ne périra pas !
Une merveilleuse sagacité psychologique assure à sa critique l’intérêt impérissable qui s’attache à toutes les œuvres où l’homme apprend à se connaître. […] Ses œuvres sont une encyclopédie qui embrasse la philosophie, la politique, l’histoire, la poésie, l’éloquence et les arts, l’antiquité et les temps modernes, la littérature étrangère et contemporaine, en un mot toutes les formes de l’esprit humain, depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. […] Ne nous y appesantissons jamais que pour combattre en nous l’amour du bruit, l’exagération de notre importance, l’enivrement de nos œuvres. […] Longin disait : « Si nous visons au grand, au sublime, demandons-nous comment Homère ou Démosthène écouteraient notre œuvre, quel jugement ils feraient de nous. […] C’est le propre des plus grandes œuvres du génie en tout genre qu’à la première vue on est généralement désappointé.
Il lui dut de pures inspirations, et pour ainsi dire les senteurs vivifiantes qui s’exhalent de toutes ses œuvres. […] à l’œuvre ! […] Et vous, de la pensée habiles ouvriers, A l’œuvre ! […] Sainte-Beuve : « Brizeux est un poëte d’élite, et qui compte : c’est une nature très-fine ; ses élégies douces et discrètes sont d’une qualité rare, mais il a trop l’affectation de la simplicité. » — Ses œuvres, publiées par MM.
Le fond de ses œuvres avait été la peinture de l’amour : la peinture de l’amour fut, dès lors, l’unique souci de ses successeurs. […] Ce romantisme dramatique du dix-huitième siècle resta, d’ailleurs, assez chétif dans sa doctrine comme dans ses œuvres. […] Ses idées, comme ses œuvres, ont contracté la souillure de ses vues. […] La vieille école classique allait disparaître : son œuvre était terminée. […] Ce fut l’origine du Petit Carême, l’œuvre de Massillon la plus populaire.