Ésope expliqua cette énigme, en disant que le temple est le monde ; la colonne, l’année ; que les villes sont les mois, et les arcs-boutants, les jours, autour desquels se promènent alternativement le jour et la nuit.
Au nom d’Apollon, tenez-vous-en à votre premier sujet ; ne l’étouffez point sous un amas de fleurs étrangères : qu’on voie bien nettement ce que vous voulez dire ; trop d’esprit nuit quelquefois à la clarté.
Cette faiblesse, que l’orgueil et la violence dominent si facilement, non seulement elle n’est pas un devoir du chrétien, mais elle est un désordre qui nuit au bonheur général. […] La voûte céleste, parsemée d’étoiles avec une magnifique profusion, frappe l’imagination d’une grandeur en quelque sorte plus imposante que lorsqu’elle est resplendissante des feux du soleil ; l’effet que produit sur nous le son longuement prolongé d’une grosse cloche, ou la sonnerie d’une horloge, augmente du double, si c’est au milieu du calme de la nuit qu’il se fait entendre. […] voyez l’Éternel Prendre au sein de la nuit un air plus solennel : Aux éclats de la foudre, à la voix des orages Grondant profondément dans le sein des nuages, Invisible et présent, sans ternir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa grandeur. […] Les clameurs des combattants s’élèvent jusqu’au sommet des monts, comme le tonnerre gronde pendant la nuit, lorsqu’une nuée éclate sur les flancs de Cona., et que les voix de mille génies retentissent au milieu des tourbillons de vents. » Jamais on n’employa d’images plus imposantes et plus sublimes pour exprimer la terreur des combats. […] Le calme d’une belle matinée est beau, le profond silence de la nuit est sublime.
ni la garde qui veille la nuit sur le mont Palatin, ni les postes de soldats répandus dans la ville, ni l’effroi du peuple, ni le concours de tous les bons citoyens, ni les regards, ni les visages de ceux qui t’entourent, n’ont pu t’émouvoir ! […] IV De ce que nous venons de dire il est facile de conclure que les circonstances accessoires, les propositions complétives se mettent bien au milieu de la phrase, quand cette disposition ne nuit point à la clarté du discours.