Les stances de huit vers ne sont, à proprement parler, que deux quatrains unis ; soit que les vers aient tous la même mesure, soit qu’ils en aient une différente, comme on peut le voir dans ces deux exemples : Venez, nations arrogantes, Peuples vains, et voisins jaloux, Voir les merveilles éclatantes, Que sa main opère pour nous. […] C’est ainsi que Racine a dit élégamment des Romains : Des biens des nations ravisseurs altérés, Le bruit de nos trésors les a tous attirés.
L’oisiveté Une conséquence de la richesse dans les nations tenues en tutelle, pour ne pas dire en servitude, c’est l’oisiveté ; et l’oisiveté est la mère inévitable de la dépravation. […] Il en compte les révolutions, et distribue sa propre histoire dans le cycle où toutes les nations ont renfermé la leur.
Leur objet était d’éteindre la croyance, de faire prendre un autre cours aux esprits sur les institutions religieuses et civiles ; et la révolution s’est, pour ainsi dire, opérée ; les prosélytes se sont multipliés ; leurs maximes se sont répandues ; les royaumes ont senti chanceler leurs antiques fondements ; et les nations, étonnées de trouver leurs principes anéantis, se sont demandé par quelle fatalité elles étaient devenues si différentes d’elles-mêmes.
Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujours tels qu’ils doivent être, toujours uniformes avec eux-mêmes, et jamais ne se ressemblant les uns aux autres !