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330. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

On verse quelques pleurs, suivis d’un prompt oubli : Le corps de la fange y rentre enseveli ; Et l’esprit, remonté vers sa source divine, Va chercher son arrêt où fut son origine.

331. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Ne voyons que le poëte, au milieu des orages d’une révolution, rejeté par elle au delà des mers, y grandissant librement, en dehors de toute imitation, n’écoutant que la muse intérieure, et devenu, à l’école des malheurs publics et domestiques, l’éloquent interprète de tous les regrets et de toutes les espérances, l’instrument prédestiné d’une restauration littéraire, morale et religieuse.

332. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Du sein qui les fit naître à peine ils sont lancés, Dans ce sein malheureux tout à coup renfoncés, Ils rongent, en hurlant, leur déplorable mère : Ce flanc est leur berceau, ce flanc est leur repaire, Et, de leur faim cruelle éternel aliment, Comme pour leur fureur, renaît pour mon tourment.

333. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Il se souvient encore du faible germe qui est devenu un chêne immense ; et les bois qu’il a vus naître, il les a vus vieillir avec lui.

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