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273. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

C’est une créature qui renonce à son être pour n’exister que par la volonté d’un autre, qui sait même la prévenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l’exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, et ne rend qu’autant qu’on veut ; qui, se livrant, sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces, il s’excède, et même meurt pour mieux obéir.

274. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Prête même à des sots une aimable surface, Donne au propos léger ce feu vif et brillant, Qui luit sans échauffer, et meurt en pétillant. […] Muses, qui, dans ce lien champêtre Avec soin me fîtes nourrir ; Beaux arbres, qui m’avez vu naître, Bientôt vous me verrez mourir, etc.

275. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Ainsi, dans le premier acte de Cinna, on fait le portrait d’Auguste, qu’on n’a point encore vu, et on le peint comme un usurpateur qui a fait mourir le père d’Émilie ; on peint de même Livie comme une princesse qui a beaucoup d’empire sur Auguste, et enfin Maxime qui s’est chargé du second rôle de la conjuration. […] C’est Auguste qui pardonne à Cinna ; c’est Héraclius qui veut mourir pour sauver Martian, son ami ; c’est Pulchérie, qui dit à l’usurpateur Phocas avec une fierté digne de sa naissance : Tyran, descends du trône, et fais place à ton maître.

276. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

*** Jure-moi mon bonheur devant Dieu qui l’ordonne ; Je jure de mourir, moi, si tu, m’abandonne !

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