Mais enfin il fallait ma présence, l’électricité de mon regard, mon accent, une parole de moi : j’allumais le feu sacré dans les cœurs… Certes, je possède le secret de cette puissance magique qui enlève l’esprit ; mais je ne saurais le communiquer à personne ; aucun de mes généraux ne l’a reçu ou deviné de moi ; je n’ai pas davantage le secret d’éterniser mon nom et mon amour dans les cœurs, et d’y opérer des prodiges sans le secours de la matière. […] Son hypothèse de l’origine du monde, en effet, il la conçut assez légèrement sur quelques vraisemblances, et jamais avec cette conviction d’inventeur que Newton avait acquise sur d’autres matières, en y pensant toujours : mais son style, l’ordonnance, la forme, l’expression de sa pensée, l’occupaient sans cesse.
La synecdoche prend la partie pour le tout, et le tout pour la partie ; le nom de la matière pour la chose qui en est formée ; le singulier pour le pluriel, etc.
4° Le nom de la matière pour la chose qui en est faite : Le fer, pour l’épée ; l’airain, pour les canons, les cloches : Dès qu’a sonné l’airain, dès que le fer a lui.
Noms d’origine et de matière.