Si c’eust esté une matière de durée, il l’eust fallu commettre à un langage plus ferme. […] 8° Sous les plumes autorisées, il n’est pas rare non plus de rencontrer alors des propositions infinitives tout à fait calquées sur la construction latine. « Vous sçavez estre du mouton le naturel tousjours suyvre le premier… J’estime nostre poésie estre capable… Il te convient servir, aymer et craindre Dieu. » 9° A plus forte raison les ablatifs absolus étaient-ils d’usage quotidien, avec les participes présent ou passé. « Estant de soy loy de nature, je ne sçay… — Posé le cas que vous trouverez matières joyeuses, pas demourer là ne fault… — Eux arrivés, il se fit que… — Ce faict, on apportoit des cartes. » Il en résultait pour la phrase souplesse et dextérité.
La nature et le bon sens exigent que tout auteur, entrant en matière, propose ce dont il s’agit. […] Lorsque le poète nous montre ses personnages délibérant sur une matière importante, il doit toujours les faire parler d’une manière parfaitement conforme à leur caractère, à leurs mœurs, à leurs passions, à leur situation actuelle.
Où est ici la matière de l’accusation, etc. » ?
Accoutumez-vous de bonne heure à concevoir avec netteté, et familiarisez-vous en même temps avec le principe de la plus grande liaison des idées. » On a soutenu cependant qu’il est des matières où la clarté n’est pas indispensable, et dans lesquelles même une certaine obscurité ne messied pas.