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38. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Si vos bras sont engourdis, rendez-moi l’une de mes deux mains ; j’aurai assez de l’une ou de l’autre pour conquérir la liberté par le glaive. […] Pourquoi ne pas lui lier les mains derrière le dos, jusqu’à ce que César, en arrivant ici, me trouve manquant de tout moyen de défense ? […] Qui nous empêcherait :, en effet, d’attaquer l’Afrique et Carthage’, puisqu’elles seront sous notre main ? […] moi, je ne répandrai pas votre sang, je ne souillerai pas mes mains comme vous avez souillé les vôtres. […] Enfin un cavalier Gaulois ou Cimbre, se présenta, et l’épée à la main, entra dans la chambre où reposait Marius.

39. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Votre courage, vos mains, vos yeux, quel ennemi cherchaient-ils ? […] Leur vie et leur mort sont entre vos mains. […] Malheur à qui se trouvait sous la main de ce rude jouteur ! […] Pourrez-vous tremper vos mains dans le sang d’un père ? […] qui lui tendra une main secourable ?

40. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Vous savez que ce prince, portant la main à son front, leur répondit en souriant : Rassurez-vous, je ne suis pas blessé. […] En effet, Tubéron, que faisiez-vous, le fer à la main, dans les champs de Pharsale ? […] Vos mains, vos yeux, quel ennemi poursuivaient-ils ? […] Que d’autres mains s’illustrent par de vains talents : le seul talent digne de Rome, est celui de conquérir le monde, et d’y faire régner la vertu. […] Irai-je recourir après un tel affront aux amants qui, les premiers, ont recherché ma main ?

41. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Le perfide triomphe et se rit de ma rage : Il pense voir en pleurs dissiper cet orage ; Il croit que, toujours faible, et d’un cœur incertain, Je parerai d’un bras les coups de l’autre main. […] Je l’ai vu dans leurs mains quelque temps se débattre, Tout sanglant à leurs coups vouloir se dérober ; Mais enfin à l’autel il est allé tomber. […] Vous vouliez que ma main portât les premiers coups ; Qu’il sentît en mourant qu’il expirait pour vous. […] Mais du haut de la porte enfin nous l’avons vue Un poignard à la main sur Pyrrhus se courber, Lever les yeux au ciel, se frapper et tomber. […] filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes ?

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