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311. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

Afin qu’un héritier, bien nourri, bien vêtu, Profitant d’un trésor en tes mains inutile, De son train quelque jour embarrasse la ville.

312. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Non, c’est de l’avoir faite reine malheureuse. » Vous voyez que la pensée interrompue un instant est bientôt reprise ; mais quand Athalie dit avec fureur à Joad : Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie Te … Mais du prix qu’on m’offre il faut me contenter : Ce que tu m’as promis songe à l’exécuter.

313. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Souvenez-vous d’eux, je vous conjure, toute votre vie : souvenez-vous-en le jour d’une bataille, et dans toutes les occasions où il s’agira de faire bien ; et si ce n’est pas assez, de faire mieux que les autres (car il faut porter jusques-là son ambition), dites-vous sans cesse : Je suis devant les yeux de mes ancêtres, ils me voient ; et ne soyez pas après cela digne d’eux si vous le pouvez : ma main tremble en vous écrivant ceci ; mais c’est moins de crainte que de courage.

314. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Aussi, voit-on le guerrier, dont la conscience est tranquille, affronter avec bien plus d’audace et d’intrépidité, les périls et la mort : Nous avons parlé souvent ensemble du prince Eugène, qui, dans toutes ses expéditions militaires, portoit sur lui l’Imitation de Jésus-Christ ; de l’immortel et vertueux Turenne, qui étoit de l’exactitude la plus scrupuleuse à remplir tous ses devoirs de religion ; de ce grand Condé, qui, vainqueur dans les plaines de Rocroi, se prosterna au milieu du champ de bataille, pour rendre ses hommages et ses actions de grâces au Dieu des armées, qui seul tient en ses mains la balance des combats et la destinée des empires ; de ce grand Condé, qui, dans ses derniers momens, pour détruire les injustes soupçons que la calomnie avoit voulu jeter sur sa foi, crut devoir déclarer qu’il n’avoit jamais douté des mystères de la religion, quoi qu’on eût dit, et dont la mort fut tout à la fois, et celle du héros, et celle du parfait chrétien.

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