* Lettre de mademoiselle d’Haut… à sa mère Saint-Cyr, 1718. […] * Lettre de madame de Grignan à M. le président Moulceau, sur la mort de madame de Sévigné, sa mère, 1699. […] Accourez maintenant, amis, épouses, mères ! […] Comme elle allait à l’âme, cette invocation du pauvre matelot à la Mère des Douleurs ! […] Trompé dans l’attente d’un plaisir, condamné pour une faute dont il n’était pas coupable, tout son être se révolta contre l’injustice de sa mère.
Vous croyez que je me moque ; mais je veux mourir si je puis plus résister au déplaisir de ne point voir madame votre mère et vous. […] Fille de madame de Rambouillet, elle fut chantée par tous les beaux esprits qui fréquentaient l’hôtel si célèbre de sa mère.
Lucrèce, écoutez-moi ; car vous n’oubliez pas Que je vous ai longtemps portée entre mes bras1 : Votre mère mourut quand vous veniez de naître ; Je vous donnai mon lait, sur l’ordre de mon maître2 ; Je ne vous quittai plus ; je bénis le destin, Lorsqu’il vous fit entrer au lit de Collatin ; C’est pourquoi laissez-moi parler. — Que vos esclaves Filent pour votre époux les robes laticlaves3 ; Je les ferai veiller jusqu’au chant de l’oiseau De qui la voix sacrée annonce un jour nouveau. […] La vertu que choisit la mère de famille, C’est d’être la première à manier l’aiguille, La plus industrieuse à filer la toison, A préparer l’habit propre à chaque saison, Afin qu’en revenant au foyer domestique, Le guerrier puisse mettre une blanche tunique, Et rende grâce aux dieux de trouver sur le seuil Une femme soigneuse, et qui lui fasse accueil1. […] Ses fuseaux à la main, chaste et laborieuse, on dirait le lis des champs filant lui-même sa tunique ; on pense à la femme forte de Salomon, et l’on respire je ne sais quel parfum de cette religion domestique qui fut la mère du patriotisme romain. […] Cette nourrice donne à cette mère de famille des conseils bien légers ; on peut en sourire.
Emploi du pathétique, le souvenir de la patrie reporte en finissant le cœur du soldat au milieu de ses parents et de ses amis, il se voit accueilli par sa vieille mère, son vieux père, et toute sa famille, ses compagnons d’enfance l’entourent et l’embrassent. […] — Laisse ta pauvre mère, enfant de la Savoie ; — Va, / mon enfant, / où Dieu t’envoie. […] Une mère bénit son fils en l’embrassant ; — Mon fils, qu’un baiser te bénisse. […] Sans ta mère du moins pour t’apprendre à souffrir ? […] Chante / tant que la vie est pour toi moins amère ; _ Enfant, / prends ta marmotte et ton léger trousseau. — Répète, /en cheminant, / les chansons de ta mère, — Quand ta mère chantait autour de ton berceau.