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214. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Voyez surtout cette chanson si connue : Aussitôt que la lumière A redoré nos coteaux : Je commence ma carrière Par visiter mes tonneaux, etc.

215. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

S’il en montrait moins, il me laisserait respirer et me ferait plus de plaisir : il me tient trop tendu, la lecture de ses vers me devient une étude ; tant d’éclairs m’éblouissent ; je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux. » (Lettre à l’Académie, V.)

216. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Les deux lumières. […] Tout à coup une lumière brille à ses yeux ; il se félicite de cet heureux hasard, qui lui annonce la fin de sa course errante, et il se dirige vers la lumière. […] Il annonce aux Indiens que dès la nuit prochaine, Dieu irrité de leur inhumanité, va leur faire sentir son courroux ; la lune leur refusera sa lumière. […] Célèbre par ses talents et par ses lumières, était-il capable d’un acte de démence ?

217. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Placé dans le sein même de la patrie, au-dessus de toutes les craintes, ou parce quelle peut les garantir de tous les dangers, ou parce qu’elle offre des motifs suffisants pour les braver tous ; au-dessus de tous les intérêts particuliers, parce qu’aux yeux de la raison, il se réunissent tous alors dans l’intérêt général, rien ne lui manque de ce qui peut échauffer le cœur, élever et fortifier l’âme, et donner à l’esprit des lumières nouvelles ; ni la grandeur des sujets, puisqu’ils embrassent les destinées publiques et les générations futures ; ni ce double aiguillon des difficultés et des encouragements, selon les anciens maîtres, si nécessaire à l’orateur : car il est ici en présence de toutes les passions ou connues ou cachées, généreuses ou abjectes ; il est de toutes parts assiégé, pressé, heurté par la contradiction, ou poussé, entraîné, enlevé par l’ assentiment général. […] Il faut dans 1’éloquence, comme dans la peinture, des ombres pour donner du relief, et tout ne doit pas être lumière.

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