Il les admire avec l’accent d’une amitié respectueuse qui trahit des affinités, des sympathies secrètes de croyances, de sentiments, ou même de talent ; car ce commerce intime lui a porté bonheur, et il nous parle de ses maîtres favoris avec leur tour d’esprit et presque dans leur langue.
J’appelle propre le mot dont tout le monde se sert dans un pays, et étranger celui qui appartient à la langue d’un autre pays. […] On entend ici par articulation la modification donnée aux sons par l’impression de la langue, du palais, des dents, des lèvres, en un mot des organes de la parole, qui pressent le son ou l’arrêtent en son passage.
Le Style est la manière d’exprimer la pensée ; c’est le caractère particulier que chaque écrivain imprime à la langue dont il se sert. […] Cette qualité s’acquiert surtout par la lecture des meilleurs écrivains de notre langue et la fréquentation de la bonne compagnie.
« Cette comparaison, dit La Harpe, est au nombre des plus belles qui existent dans aucune autre langue, et l’auteur ne la doit qu’à lui seul. » — Malgré cette assertion, on en reconnaîtra du moins le germe dans ces vers de Stace, Achill.