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140. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

Guerrier, poête, négociateur, théologien, historien, romancier et sectaire, ce gentilhomme a parmi ses contemporains la taille d’un héros auquel manqua seulement ce bon sens politique qui sauva, par le génie d’Henri IV, la religion et la royauté, c’est-à-dire la France d’alors.

141. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

Entre ses mains tout est foudre, tout est tempête, tout est déluge, tout est Alexandre, tout est César ; elle peut faire par un enfant, par un nain, par un eunuque ce qu’elle a fait par les géants et par les héros, par les hommes extraordinaires. » 3.

142. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497

Mais à sa perte Le héros fut entraîné.

143. (1873) Principes de rhétorique française

Élevé dans le sein d’une chaste héroïne, Je n’ai point de son sang démenti l’origine. […] La description du monstre étrange envoyé par Neptune et de l’effroi produit par cette apparition, ne sont que le fond naturel et légitime de ce beau portrait du fils d’un héros qui seul reste inébranlable et pousse droit au monstre. […] L’orateur, avec une habileté consommée, mêle la récapitulation à l’expression la plus vive et la plus touchante des passions ; c’est le comble de l’art15 : Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros.... Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros ; mais approchez en particulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire, âmes guerrières et intrépides ! […] Le tour collectif et le tour impératif sont associés avec une grande force dans ce passage de Bossuet : Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau… Rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend.

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