À dire la vérité, ç’a été trop de hardiesse et de violence à vous d’avoir, à l’âge où vous êtes, choqué deux vieux capitaines que vous deviez respecter, quand ce n’eût été que pour leur expérience ; fait tuer le pauvre comte de Fontaine1, qui étoit à ce qu’on dit, un des meilleurs hommes des Flandres, et à qui le prince d’Orange2 n’avoit jamais osé toucher ; pris seize pièces de canon qui appartenoient à un prince, oncle du roi, frère de la reine, et avec qui vous n’aviez jamais eu de différend, enfin mis en désordre les meilleures troupes des Espagnols, qui vous avoient laissé passer avec tant de bonté.
Il n’est pas possible, mes frères, qu’à la vue de cette auguste assemblée, vous n’entriez dans de pareils sentiments. […] Esprit saint, esprit pacifique, qui faites habiter les frères unanimement dans votre maison, affermissez-y la paix. […] La crainte qu’il en eut le détermina à faire tondre ses frères ; cela en augmenta encore le nombre. […] « Régnez ; et surtout, mon cher frère, « Gardez-vous de la même main. […] Ô frère, plus aimé que la clarté du jour !
Mon frère et ma sœur lisent. […] Vous et votre frère vous lisez.
Prends-les, mon fils, et n’en donne rien à ton frère. […] mon père, dit-il, si je reçois tout de vous, que deviendra ensuite mon frère ?