Voilà pour quelles fureurs la nature t’a fait naître, tes inclinations t’ont préparé, la fortune a préservé tes jours ! […] Il n’y en a laissé aucune, à la réserve cependant d’une figure antique de bois, qui représentait, si je ne me trompe, la Bonne Fortune. […] Il use du bénéfice de cette loi qui protège également les fortunes publiques et particulières de nos alliés. […] Pour nous, envers qui la fortune et la nature ont été plus avares, nous ne pouvons pas posséder de si belles choses. […] La fortune, à ce qu’il me semble, les a soustraits au supplice des autres innocents, pour qu’ils pussent déposer ici contre vous.
Il fault tant de rencontres à la bastir, que c’est beaucoup si la fortune y arrive une fois en trois siecles. […] Mais jugeons, je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortune qu’il ne soit venu à bout de ce dessein. […] Mais quand cet orage fut dissipé et que la fortune en eut détourné le coup, s’arrêta-t-il pour cela ? […] Voyons-le donc dans la mauvaise fortune, et examinons s’il y a eu moins de hardiesse, de sagesse et de prévoyance. […] Est-ce la fortune qui l’a tiré de ce labyrinthe ; ou si ç’a été sa prudence, sa constance et sa magnanimité ?
En peu de jours le châtelain barbare est frappé dans sa fortune, dans sa famille, dans son honneur, dans sa personne. […] Il avait encore toute sa fortune, grossie par les épargnes de trois ans. […] Le sage Ariste tremble pour la fortune du fils de son ami, pour son honneur même et pour sa vie. […] Tu as exposé ta fortune ; voyons si tu oseras exposer la mienne. » Et il sort brusquement. […] Peuvent-ils faire un plus noble usage de leur fortune et de leurs bras ?
La carrière des lettres, et surtout celle du génie, est plus épineuse que celle de la fortune. […] Il a aimé la gloire, mais n’a point dédaigné la fortune. […] Les accidents de la fortune se réparent aisément : on ne peut pas parer à des événements qui naissent continuellement de la nature des choses. « Mais ni la nature ni la fortune ne furent jamais si fortes contre lui que lui-même. […] Nous voyons ici le bon sens pratique d’un écrivain qui eut le talent de faire fortune pour se rendre indépendant.