Humains, pauvres humains, si votre engeance est lasse Des maux qu’ont engendrés ses trop longues fureurs, Sachez jouir en paix et des fruits et des fleurs !
Aussi quelle douceur, quelle mélodie dans les vers suivants : Fontaine, qui, d’une eau si pure, Arrosez ces brillantes fleurs, En vain votre charmant murmure Flatte le tourment que j’endure : Rien ne peut adoucir mes mortelles douleurs.
. : flos violæ, la fleur de la violette ; arbor fici, l’arbre du figuier.
. = Voilà des fleurs que j’ai cultivées moi-même : je les ai cueillies au lever de l’aurore.