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173. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Tite-Live nous a gâté nos vieux Romains en embellissant leurs discours : il a, comme dit Montesquieu, jeté trop de fleurs sur ces colosses de l’antiquité.

174. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

L’amour-propre ne se repose jamais hors de soi, et ne s’arrête dans les sujets étrangers que comme les abeilles sur les fleurs, pour en tirer ce qui lui est propre. […] Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’espérance trop lente commerçait à flatter sa peine, il a eu la douleur insupportable de ne pas laisser assez de bien pour payer ses dettes, et n’a pu sauver sa vertu de cette tâche. […] ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni printemps ni automne, où les, fruits de l’année sèchent dans leur fleur ?

175. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

En ne prenant que la fleur de la plus pure antiquité, il ferait un ouvrage court, exquis et délicieux. » Il fallait renoncer à l’amour-propre d’auteur pour exécuter un tel plan, et il nous semble que c’est ce qu’on n’a pas assez fait jusqu’ici ; on a voulu trop souvent donner une autre forme, un autre tour aux définitions et aux préceptes des anciens rhéteurs ; on a interverti leur méthode ; on s’est exposé même, en abandonnant leurs traces, à déparer l’ensemble d’un ouvrage où Fénelon voulait que tout fût exquis. […] En voici le développement : Il donne aux fleurs leur aimable peinture ;     Il fait naître et mûrir les fruits ;     Il leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits ; Le champ qui les reçut les rend avec usure. […] Diderot nous l’apprendra : « On est naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement beau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de beauté ; on est un arbre, une fleur, une plante, un animal naïvement ; je dirais presque que de l’eau est naïvement de l’eau, sans quoi elle visera à de l’acier poli et au cristal. […] employez-y la séduction d’un style tempéré, légèrement semé de fleurs. […] Bossuet, en prononçant l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans enlevée à la fleur de son âge, fut obligé de s’arrêter après cette exclamation : « Ô nuit désastreuse !

176. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

On aurait donc tort d’y employer les figures poétiques, les hyperboles, les fleurs du langage.

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