Mais il faut, à Paris, bien d’autres qualités ; On ne s’éblouit pas de ces fausses clartés, Et tant d’honnêtes gens que l’on y voit ensemble Font qu’on est mal reçu si l’on ne leur ressemble.
Quelquefois ce mot est aussi bien désigné par un ton particulier de la voix que par un renforcement de l’accent ; néanmoins un discours semble plus ou moins animé, selon que l’on sait plus ou moins à propos appuyer sur cet accent : car si on ne le faisait jamais sentir, le discours serait pesant et sans vie, et le sens en paraîtrait fort obscur ; il deviendrait complètement inintelligible, si on le marquait à faux. […] Il y a la même différence entre un chapitre de la Bible, ou tout autre morceau de prose, lu par une personne qui renforce sa voix à propos, et distingue avec goût les mots accentués, et par une personne qui prononce tout uniformément ou accentue à faux, qu’entre la même pièce de musique exécutée par un artiste habile, ou écorchée par un musicien ignorant. […] Un modèle imparfait égare, S’il a du brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les défauts. […] Tous ont cette abondance, cette ardeur, cette force de persuasion qui caractérisent le bon orateur ; et, comme je l’ai déjà observé plus haut, il est à regretter que ses opinions soient aussi fausses et aussi dangereuses, car on pourrait tirer les plus grands avantages de l’étude de son style. […] Ne pas goûter ces images est la preuve d’une bien fausse délicatesse.
En voyant ces paladins subir la même disgrâce que les derniers héros de la chevalerie errante, nous devons estimer leur talent, mais reconnaître qu’il fit fausse route, et que son discrédit fut mérité ; car ils ayaient eu le tort, comme le dit M.
Tout le faux de cette pensée est facile à découvrir.