La vraie douceur est fondée sur le sentiment de ce que nous devons à ceux qui nous environnent ; elle nous dit de respecter et de chérir les liens qui nous unissent à nos familles, et les rapports que nous avons avec les hommes. […] Il se composait alors de races errantes et dispersées qui ne connaissaient de société que celle de la famille ; association encore bien imparfaite, parce que, ne vivant que du produit de leur chasse et de leurs troupeaux, les hommes se séparaient et s’isolaient souvent. […] En supposant qu’un petit nombre réunis par le hasard, ou par le besoin, fussent convenus de certains signes, quelle autorité eussent-ils pu employer pour les faire connaître et admettre par les autres tribus, par les autres familles ?
Alexandre s’étant emparé de la ville de Thèbes, épargna la maison qu’avait occupée Pindare, et sauva du carnage tous ceux qui restaient de sa famille.
Ces qualités se font remarquer dans le récit de la bataille de Fribourg, et dans le passage de l’Oraison funèbre de Louis XIV où Massillon rappelle la mort de plusieurs membres de la famille royale.
Ont-ils gagné du pain pour faire subsister leur famille, les voilà contents. […] » Phèdre, dans la tragédie de ce nom, adresse au soleil, comme à l’auteur de sa race, cette saisissante apostrophe : Noble et brillant auteur d’une triste famille, Toi, dont ma mère osait se vanter d’être fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil, je le viens voir pour la dernière fois.