3° Le singulier pour le pluriel, ou le pluriel pour le singulier : Le Germain révolté, c’est-dire les Germains ; l’ennemi vient à nous, pour les ennemis ; il est écrit dans les Prophètes, c’est-à-dire dans un livre de quelqu’un des Prophètes ; nous pour je dans les discours publics ; les Bossuet, les Fénelon, les Massillon, pour Bossuet, Fénelon, Massillon.
Sauvez-moi de l’amour ; rien n’est si redoutable ; Rendez-moi mon courroux, rendez-moi ma fureur Contre un ennemi trop aimable. […] Il a été condamné par Boileau en ces termes : Le comique ennemi des soupirs et des pleurs, N’admet point dans ses vers de tragiques douleurs.
Les injures de vos ennemis sont les acclamations satiriques qui suivent le cortège des triomphateurs : c’est l’empressement du public pour tous vos écrits qui produit les vols dont vous vous plaignez ; mais les falsifications n’y sont plus faciles, car le fer ni le plomb ne s’allient pas avec l’or2.
Ailleurs, les lois nous présentent elles-mêmes le glaive pour frapper notre ennemi.