L’un et l’autre défaut vient d’une même source, l’amour-propre.
Il faut comprendre : « Je suis d’autant plus disposé à tout autre amusement, si léger qu’il soit, que mes livres, étant sous ma main, ne sauraient me faire défaut, en cas d’ennui. » 6.
« Cet homme, a dit un éminent critique3, était né orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme chevelure ; sa voix âpre et dure, longtemps traînante avant d’éclater ; son débit, d’abord lourd, embarrassé, tout, jusqu’à ses défauts, impose et subjugue.
Sans parler, en effet, de toutes les figures dont j’ai, dans l’occasion, annoncé le retranchement, et de toutes celles que j’ai rejetées dans les notes, j’aurais pu nommer l’ épithète et l’épithétisme, et recommander à ce propos d’éviter les épithètes fades, oiseuses et déplacées, un des défauts les plus énervants pour le style ; j’ai volontairement oublié l’adjonction, la conglobation, l’atroïsme, le mérisme, l’harmonisme, etc.