L’héroïsme est un courage, une valeur, une générosité qui est au-dessus des âmes vulgaires. […] Elle est héroïque par le caractère de ceux qui la font, quand les personnages qui agissent ou contre lesquels on agit sont des rois, des princes, des hommes illustres par leur rang ou leurs dignités, ou fameux dans l’histoire par le grand rôle qu’ils ont joué sur la scène du monde ; ou bien si les acteur sont d’un rang moins illustre, ils doivent se distinguer par quelque qualité portée à un degré extraordinaire, comme la générosité, la fermeté, le courage.
au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage. […] On a donné à l’exclamation le nom d’épiphonême, quand elle exprime une réflexion et termine un tableau un récit, un raisonnement. ’ « Notre siècle a vu un roi se servir de ces deux grands chefs, et profiter du secours du ciel ; et, après qu’il en est privé par la mort de l’un et les maladies de l’autre, concevoir de plus grands desseins, et exécuter de plus grandes choses, s’élever au-dessus de lui-même, surpasser et l’espérance des siens et l’attente de l’univers : — tant est haut son courage, tant est vaste son intelligence, tant ses destinées sont glorieuses ! […] Les regards étincelants, le feu du courage, le fruit du crime, les traits du céleste courroux, mille autres locutions semblables, les unes rares et brillantes, les autres fréquentes et familières, appartiennent aux diverses familles des Tropes.
Ne montrez de la confiance qu’à ceux qui ont le courage de vous contredire dans le besoin avec respect, et qui aiment mieux votre réputation que votre faveur.
et n’est-ce pas une espèce du miracle que ces maximes constantes de courage, de probité, de justice, ne pouvant jamais être abolies, je ne dis pas par le temps, mais par un usage contraire, il y ait, pour le bonheur du genre humain, beaucoup moins de personnes qui les décrient tout à fait, qu’il n’y en a qui les pratiquent parfaitement ?