/ 242
65. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Sur lui-même 1 Je m’avoue, il est vrai, s’il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. […] Ce qui rend charmants les rêves de La Fontaine, c’est qu’il n’y croit pas, même pendant qu’il les fait, et qu’il est toujours prêt à s’éveiller pour être Gros-Jean comme devant. » Comparez à cette fable ce passage des Châteaux en Espagne, par Collin d’Harleville : Si je gagnais pourtant le gros lot ! […] Comparez le vieillard de Tarente dans Virgile. […] Comparez les inquiétudes d’Harpagon dans Molière, ou d’Euclion dans Plaute. […] Comparer à la Peste des animaux (Virgile), et au début d’Œdipe roi.

66. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

Je prie le lecteur de comparer les deux écrits, et surtout de méditer ces paroles : … cui lecta potenter erit res, Nec facundia deseret hunc, nec lucidus ordo, Ordinis hæc virtus crit et venus… etc. […] Enfin, lorsque leur jugement, fortifié par l’exercice et l’expérience, aurait acquis la rectitude et la solidité convenables, le professeur leur présenterait des compositions d’un goût moins sévère, d’un travail moins exquis ; ils y verraient eux-mêmes comment, par le défaut de méditation ou par la recherche de ces pensées déliées et fugitives, que Buffon comparait aux feuilles du métal battu, il arrive que les parties d’un écrit sont gauchement jointes entre elles, les chaînons mal agencés l’un à l’autre, et la trame du discours souvent interrompue. Pour bien comprendre cet artifice de la disposition, il suffirait de comparer un discours d’Isocrate, par exemple, à un discours de Démosthène, même dans une traduction.

67. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

Il a, dit-il, le fanatisme de la simplicité, et compare lui-même son style à ces glaces sans tain à travers lesquelles apparaissent tous les objets sans la moindre altération de couleur ou de contour. […] Thiers se fait un idéal des propres qualités de son esprit. — Sa théorie sacrifie trop la passion et l’imagination ; mais ce qu’il refuse à l’historien, son histoire nous l’a plus d’une fois donné. — Comparez à ce morceau le chapitre de Fénelon qui traite le même sujet, dans sa lettre à l’Académie.

68. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Quels préjugés, quel aveuglement ne faut-il point avoir pour oser comparer le fils de Sophronisque3au fils de Marie ! […] Comparez le portait de l’enfant dans Horace et Boileau.

/ 242