En commencer ? Non, c’est trop tard, la nuit est faite pour dormir, à moins qu’on ne soit Philomèle ; et puis, quand je commencerais quelque chose, demain peut-être je le laisserais aux rats. […] Voici un aveu sur elle-même : « Je lisais hier au soir Bernardin, au premier volume des Études, qu’il commence par un fraisier, ce fraisier qu’il décrit avec tant de charme, tant d’esprit, tant de cœur, qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin, dont l’étude suffirait pour remplir la vie du plus savant naturaliste par les rapports de cette plante avec tous les règnes de la nature.
Nous commencerons par ces sept derniers genres. […] Comme l’écrivain n’est point obligé de commencer une définition par une de ses qualités plutôt que par une autre, on ne le chicanera pas sur l’ordre de la disposition. […] Cela fait, celui qui se croit le plus habile veut donner des avis à l’autre, et le nœud commence. […] Le chef Gaulois, second acteur de ce drame, doué de fierté et d’énergie comme Mérovée, paraît et ose insulter le vainqueur : ici commence un dialogue un peu forcé peut-être. […] Voilà les deux héros en présence, ici commence un des plus beaux tableaux que possède notre langue.
Et par quelques heures du iour commence a visiter les sainctes lettres. […] Lors commencent à luy crier injures et à vouloir charger ce bon homme, qui estoit un vieillard vénérable de quatre-vingts ans, ayant la barbe blanche jusques à la ceinture. […] La première finit quand Louis XIV commence à exercer personnellement le pouvoir (1661) ; la seconde est appelée proprement Siècle de Louis XIV. […] Et au lieu que devant Amiens les Espagnols n’eurent une armée que cinq mois après le siège, pour nous le faire lever, ils en avaient une de quarante mille hommes à Corbie, avant que celui-ci fût commencé. […] Cet éloge véritable, par où vous commencez vos censures, détruit tout ce que vous pouvez dire après.
Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends, connais tout ; et toi, mer, Fleuves, terre, et noirs dieux de vengeances trop lentes, Salut ! […] Vous savez tout, vous déesses : et nous, Mortels, ne savons rien qui ne vienne de vous. » Il poursuit ; et déjà les antiques ombrages Mollement en cadence inclinaient leurs feuillages ; Et pâtres oubliant leur troupeau délaissé, Et voyageurs quittant leur chemin commencé, Couraient. […] Commencé en 1666, il fut terminé en 1681 sur le plan et aux frais de Paul de Riquet et sous la direction de l’ingénieur militaire Andréossy. — Thomas, dans son poëme inachevé sur le czar Pierre le Grand (chant II de la France), a rappelé aussi ces œuvres glorieuses de la paix.