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219. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

plût au ciel que vous eussiez vécu !

220. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Austérité, qui, dans le rang où le ciel l’avait fait naître, doit être regardée comme un miracle de la grâce. […] Animé de cet esprit, et parlant dans la chaire de la vérité, je ne craindrai point de vous parler de ses malheurs ; je vous ferai remarquer les écueils de sa vie ; je vous avouerai même, si vous voulez, ses égarements ; mais jusques dans ses malheurs vous découvrirez avec moi des trésors de grâces ; jusques dans ses égarements vous reconnaîtrez les dons du ciel, et les vertus dont son âme était ornée.

221. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Plût au ciel qu’il fût ici ! […] S’il reproche aux Athéniens leur paresse, ce n’est jamais sans louer leur intelligence. — Personne ne sait mieux que vous ce qu’il faut faire, mais vous attendez, vous tergiversez, vous comptez sur vos voisins, sur l’avenir, sur le secours du ciel.— Et encore : — Ah !

222. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Troisième partie la rhétorique I les sophistes Tandis que l’éloquence, comme un arbre vigoureux, se développait spontanément sous le ciel libre de la Grèce, des philosophes en recherchaient les lois et essayaient de la réduire en art. […] En sorte que si le Capitole était bâti dans le ciel, par delà la région des nuages et des pluies, découronné de son faîte superbe, il perdrait à nos yeux toute sa majesté19. » Appliquons cette règle au discours : Aucun ornement ne sera superflu ; le beau partout se mariera à l’utile ; et de la savante ordonnance de toutes les parties concourant au même but naîtra la proportion, sans laquelle il n’y a pas de véritable beauté.

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