Tels sont les mots, forêt, peuple, armée, qui font concevoir plusieurs arbres, plusieurs hommes, plusieurs soldats réunis. […] Quand ce verbe n’est pas suivi d’un nom, il prend être : = l’armée est passée : ces fleurs sont passées.
Je ne puis souffrir les ricanements des étrangers2, quand ils parlent de flottes et d’armées.
On connaît les belles définitions que Fléchier a faites de l’esprit, dans l’Or. fun. de Mme de Montausier, et d’une armée, dans l’Oraison funèbre de Turenne. […] — L’Énumération, qui a quelque rapport avec la Définition, expose toutes les faces du sujet, toutes les circonstances du fait, toutes les parties de l’idée, Fléchier, dans l’exorde de l’ Oraison funèbre de Turenne, énumère « les effets glorieux de la vertu militaire, conduites d’armées, sièges de places, prises de villes, passages de rivières, attaques hardies, retraites honorables, campements bien ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force, dissipés par l’adresse, lassés et consumés par une sage et noble patience. » Tout le monde sait par cœur la magnifique énumération des miracles et des justices de Dieu dans la première scène d’Athalie. […] « Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne, — dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, — demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, — et lançaient des feux de toutes parts. » (Oraison funèbre de Louis de Bourbon.) […] « Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne. » (Ibid.)
David veut jouir de son crime : l’elite de son armée est bientôt sacrifiée, et par là périt le seul témoin incommode à son incontinence.