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237. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

Viennent ensuite ces innombrables phalanges d’esprits angéliques et de saints, tous couronnés de gloire dans le ciel, et disposés dans une brillante hiérarchie d’amour et de pouvoir, mais sensibles à nos maux.

238. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

S'il s’agit au contraire de donner une leçon sévère, l’allégorie en adoucit l’amertume, et les hommes nés vicieux mais ayant tous en eux l’amour de la vérité, aiment cette manière indirecte de les instruire.

239. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Que je ne dois pas me plaindre ; que Pope, Descartes, Bayle, le Camoëns et cent autres ont essuyé les mêmes injustices, et de plus grandes ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’amour des lettres a trop séduits.

240. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Quant à lui, il ne redoute rien, car il met toute sa confiance dans sa piété envers les dieux et dans son amour pour son pays. […] Enfin la classe qui est la dernière, non seulement dans l’ordre numérique, mais encore par le caractère et le genre de vie de ceux qui la composent, nous montre les véritables hommes de Catilina, les soldats de son choix, que dis-je, ses délices, ses plus chères amours. […] À ce titre, Romains, puisque, pour avoir été le fondateur de cette ville, Romulus a été divinise par notre amour, par la voix publique, il aura sans doute quelques droits à votre reconnaissance et à celle de vos descendants le magistrat qui, trouvant Rome fondée et agrandie, l’a préservée de la ruine. […] Marcellus, qui avait fait vœu de consacrer deux temples à Rome s’il se rendait maître de Syracuse, ne voulut point les décorer du butin qu’il avait fait dans la ville conquise ; et Verrès, qui n’a jamais fait de vœux ni à l’Honneur ni à la Vertu, qui n’adore que l’Amour et Vénus, a voulu dépouiller le temple de Minerve : l’un s’est fait un scrupule d’enrichir ses dieux de ce qui avait appartenu à d’autres dieux ; et l’autre a fait transporter dans une maison de débauche les ornements du temple de la chaste Minerve. […] Vous aviez laissé votre père à Rome ; vous aviez votre fils avec vous ; la présence de celui-ci ne vous rappelait-elle pas l’amour filial ?

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