On connaît qu’un mot est adjectif, quand on peut y joindre le mot personne ou chose : ainsi, habile, agréable, sont des adjectifs, parce qu’on peut dire personne habile, chose agréable. […] Le positif n’est autre chose que l’adjectif même, comme beau, belle, agréable.

Il n’en est du moins aucun qui parvienne à ces deux fins par une voie plus courte, plus agréable, et en même temps plus droite et plus sûre. […] Quel homme n’y trouvera pas les sources de l’instruction la plus utile, et de l’amusement le plus agréable ? […] Il ne déchire jamais : il pique avec finesse ; et les portraits qu’il fait, même dans le genre odieux, ont toujours quelque chose d’agréable. […] L’ode qui est dans le genre gracieux, veut un ton modéré, des sujets agréables et tendres. […] Dans les sujets agréables, il nous plaît, il nous enchante par la douceur de la versification, la fraîcheur des images, et la délicatesse du sentiment.

Parmi les pensées, les unes sont simples, naturelles, naïves, fines, délicates, tendres, agréables, gracieuses, enjouées, vives brillantes, fortes, frappantes, hardies, neuves, énergiques, grandes, magnifiques, nobles et sublimes ; — d’autres sont basses, communes ou triviales, fausses, gigantesques, etc. […] 7° Pensées agréables Les pensées agréables présentent des idées aimables, peignent des objets riants. […] 8° Pensées gracieuses Les pensées gracieuses inspirent je ne sais quoi de doux et d’agréable qui fait sourire de plaisir. […] L’espérance, toute trompeuse qu’elle est, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable.

On peut dire, d’une manière moins abstraite, que le goût est la faculté de recevoir une impression agréable des beautés de la nature et des arts. […] Le mouvement de bas en haut est plus agréable que le mouvement contraire ; le mouvement ondoyant et léger de la flamme ou de la fumée peut être cité comme un objet particulièrement agréable. […] L’esprit, l’agréable humeur, le ridicule ouvrent également un nouveau champ aux plaisirs du goût. […] Indépendamment de cette circonstance, l’orateur romain est sans contredit un plus agréable écrivain que Démosthène. […] À Bourdaloue ils attribuent plus de solidité et de force dans le raisonnement ; à Massillon une manière plus agréable et plus engageante.