À cette nouvelle, Achille s’abandonne aux transports d’une douleur sauvage ; il abjure sa résolution et se dispose à venger la mort de son ami. […] Le profit qu’il en retira lui permit d’abandonner ses occupations vulgaires, après les avoir charmées par ses compositions dramatiques. […] Donc, le poème épique semble être aujourd’hui un genre forcément abandonné. […] Le vieux don Diègue, dans un monologue admirable, s’abandonne ensuite à son indignation et a son désespoir : Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie ! […] Si la France est trop pauvre, il sera heureux d’abandonner sa pension au grand poète, dont la mémoire sera éternellement un honneur national.
Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’admire ; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs et revient sans effort dans son naturel ; elle s’abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir ; elle rit, joue et badine, mais avec dignité. […] Si les hommes étaient sages, la place publique serait abandonnée, et il serait établi qu’il y aurait de l’ignominie seulement à voir de tels spectacles.
Il fallait que le maître abandonnât.
On sait que Racine, après la chute de Phèdre, abandonna le théâtre, et se repentit de ces chefs-d’œuvre où il faisait si éloquemment parler la passion.