Le nom de poète, dit Horace, ne doit être donné qu’à celui qui possède un génie divin, à celui dont l’esprit est sublime, et dont la bouche fait entendre de grandes choses.
Horace. […] Horace. […] Horace. […] Horace et Boileau ont recueilli les principaux traits de cette peinture. […] La nature, dit Horace, nous a disposés d’avance à toutes les impressions, et la langue est un interprète fidèle des mouvements du cœur.
Les noms d’Aristote, de Cicéron, d’Horace, de Quintilien, de Longin, chez les anciens ; de Vida, de Bouhours, de Jouvency, de Rollin, de Dumarsais, de Marmontel, de Le Batteux, de Blair, de La Harpe, de Domairon, de Tuet, de Girard, de Villiers, de MM. de Bonald, Le Clerc, Laurentie, Capot, chez les modernes, rappellent les autorités les plus hautes en fait de critique littéraire.
Dans quelque langue que ce soit, Homère, Virgile, Horace, le Tasse, Milton, etc., ne seraient pas supportables, littéralement traduits. […] Il est donc probable que nous aurions également la poétique de l’élégie, si Aristote et Horace eussent trouvé le véritable type de ce genre de poésie, dans les ouvrages de leurs contemporains ou de leurs devanciers.