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149. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Les Moscovites se servirent de la guerre qu’il leur faisait comme d’une école.

150. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Reva-t’en à l’école, De rien ne sert ta savante parole, Lui répond-on ; retourne étudier, Ce que tu sais ne vaut pas un denier.

151. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Amyot, le traducteur de Plutarque, Montaigne, le spirituel et judicieux philosophe, et son ami, La Boëtie3, tous trois formés à l’école des anciens, contribuèrent, pour leur bonne part, à l’épuration de la langue. […] Tels sont : 1º Le cercle vicieux ou la pétition de principe, en grec ὁ διάλληλος τρόπος, en latin demonstratio in orbem, c’est-à-dire une argumentation tirée de la proposition même qu’il s’agit de prouver. 2º L’ignorance du sujet ou, en termes de l’école, ignoratio elenchi, qui consiste à prouver ce qui n’est pas mis en question ou ce que l’adversaire ne nie point. 3º La méprise de la cause, qui a lieu lorsqu’on fait dériver tel fait ou tel événement d’une cause qui lui est étrangère ; car de ce que une chose suit ou accompagne une autre chose, il ne résulte pas nécessairement qu’elle en soit la conséquence : c’est ce qu’on nomme dans l’école, post ou cum hoc, ergo propter hoc. 4º Le dénombrement incomplet ou insuffisant.

152. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Perse, en ses vers obscurs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens, Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa jusqu’à l’excès sa mordante hyperbole.

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