Les Moscovites se servirent de la guerre qu’il leur faisait comme d’une école.
Reva-t’en à l’école, De rien ne sert ta savante parole, Lui répond-on ; retourne étudier, Ce que tu sais ne vaut pas un denier.
Amyot, le traducteur de Plutarque, Montaigne, le spirituel et judicieux philosophe, et son ami, La Boëtie3, tous trois formés à l’école des anciens, contribuèrent, pour leur bonne part, à l’épuration de la langue. […] Tels sont : 1º Le cercle vicieux ou la pétition de principe, en grec ὁ διάλληλος τρόπος, en latin demonstratio in orbem, c’est-à-dire une argumentation tirée de la proposition même qu’il s’agit de prouver. 2º L’ignorance du sujet ou, en termes de l’école, ignoratio elenchi, qui consiste à prouver ce qui n’est pas mis en question ou ce que l’adversaire ne nie point. 3º La méprise de la cause, qui a lieu lorsqu’on fait dériver tel fait ou tel événement d’une cause qui lui est étrangère ; car de ce que une chose suit ou accompagne une autre chose, il ne résulte pas nécessairement qu’elle en soit la conséquence : c’est ce qu’on nomme dans l’école, post ou cum hoc, ergo propter hoc. 4º Le dénombrement incomplet ou insuffisant.
Perse, en ses vers obscurs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens, Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa jusqu’à l’excès sa mordante hyperbole.