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115. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529

Son style eut toutes les qualités de son esprit : élévation, sérieux, dignité, élégance, grâce, éclat et harmonie.

116. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75

. — Souvent on n’aime et on ne loue nos belles qualités que parce que nos défauts en tempèrent l’éclat.

117. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Au-dessus d’eux les hommes d’État et les diplomates, qui mettent la main aux affaires, en racontent la conduite et en gardent les documents, comme le chancelier Hurault de Cheverny (1528-1599) dans ses Mémoires ; Du Plessis-Mornay (1549-1623) dans sa correspondance politique ; le président Jeannin (1540-1622) dans ses Négociations ; le cardinal d’Ossat (1537-1604) dans ses Lettres dont Fénelon regrette le vieux langage a l’égal de celui d’Amyot ; Sully (1560-1641) dans ses Économies royales dont j’abrège le titre ; — et les princes, comme Henri IV (1553-1610), dont la volumineuse correspondance révèle avec éclat l’écrivain dans le Gascon et dans le roi, et Marguerite de Valois (1553-1615), sa femme, dont les Mémoires sont l’œuvre charmante d’une « après-dînée ». […] Et certes, on me blâmeroit avec justice si je vous voulois mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma gloire, et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant de poëmes qui ont paru jusqu’à présent, il a été le seul dont l’éclat ait obligé l’envie à prendre la plume. […] Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appartements ; et, comme souvent la différence et l’opposition des intérêts de ceux qui sont logés dans le même palais ne souffrent pas qu’ils fassent leurs confidences et ouvrent leurs secrets en même chambre, il nous faut chercher quelque autre accommodement pour l’unité de lieu, si nous la voulons conserver dans tous nos poëmes : autrement il faudroit prononcer contre beaucoup de ceux que nous voyons réussir avec éclat. […] Elle a besoin de son appui pour les événemens qu’elle traite ; et comme ils n’ont de l’éclat que parcequ’ils sont hors de la vraisemblance ordinaire, ils ne seroient pas croyables sans son autorité, qui agit avec empire, et semble commander de croire ce qu’elle veut persuader.

118. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

Cousin n’avait jamais cessé d’être sensible à la gloire littéraire ; cette passion le suivit dans sa retraite dont il charma les loisirs par des études historiques, où les vues pénétrantes, mais parfois paradoxales d’un savoir aussi précis qu’enthousiaste, s’allient à l’éclat d’une forme magistrale, et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts.

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